09/05/2008

Lapin au miel et aux légumes

Les diététiciens prétendent que nous mangeons trop ...

Voici un menu pour 10 personnes, proposé par Menon (1740-1790)
dans La Cuisinière bourgeoise :

Premier service

1 potage pour le milieu, si vous le jugez à propos / 1 pièce de viande de boucherie à la broche, pour relever le potage.

2 entrées, 2 hors-d'oeuvre : 1 entrée d'une tourte de godiveau / 1 d'une poularde entre deux plats.

1 hors-d'oeuvre d'un lapin, à la purée de lentilles / 1 hors-d'oeuvre de trois langues de mouton en papillottes.

Second service

2 plats de rôt, 3 plats d'entremets.

1 de deux petits lapereaux / 1 de deux poulets à la Reine pour le milieu.

1 entremet de petits gâteaux / 1 de petits pois / 1 de crème gratinée.

Troisième service

Fruit

7 assiettes de fruits

1 jatte de gaufres pour le milieu / 1 assiette de fraises / 1 de compote de cerises / 1 de crème fouettée / 2 assiettes de confitures différentes.

Revenons à notre époque et aux légumes nouveaux de la saison.





  • 1 lapin coupé en morceaux
  • 6 carottes nouvelles coupées en tronçons
  • 6 petits petits navets nouveaux
  • 100 g de petits pois
  • 12 petits oignons blancs nouveaux
  • 1 cuil. à soupe de miel
  • 5 cuil. à soupe de vinaigre de vin blanc
  • 60 de beurre + 1 cuil. à soupe d'huile (l'huile empêche le beurre de noircir)
  • un peu de thym
  • sel et poivre
- Préchauffez le four à 200 ° (th. 7)
- Blanchissez les légumes (sauf les oignons) dans l'eau bouillante salée pendant 5 minutes.
- Égouttez-les et les passez-les sous l'eau froide. Réservez.
- Chauffez le beurre et l'huile avec le miel dans une cocotte et faites dorer le lapin.
- Salez et poivrez.
- Sortez le lapin et déglacez la cocotte avec le vinaigre en raclant le fond, laissez réduire à feu doux
- Mettez le lapin et les légumes dans la cocotte, ajoutez 1/2 verre d'eau, effeuillez le thym
- Couvrez et mettez au four environ 1 heure.

14 commentaires:

la Mère Castor a dit…

Celle là me chante aux oreilles : demain c'est le marché, demain c'est le marché...

Catherine a dit…

Et bien bon appétit, Mère Castor. Il faut en profiter de ces délicieux petits légumes nouveaux !

Anonyme a dit…

C'était bien un lapin hein, pas le pauvre chat du voisin ?

Catherine a dit…

Le voisin a au moins 5 chats. Vous croyez qu'il s'appercevra de quelque chose ?
Naaaan, Alf, je ne ferais pas de mal à un chat !

Anonyme a dit…

Un lapin ainsi piégé ne peut-être qu'éternellement heureux. Oui, oui, les petits oignons nouveaux !
Un brin de poireau aussi, un peu de céleri, ça ne mangera pas de pain, mais je ne sais si c'est bien la saison !
Et puis on peut baisser un peu le four pour laisser ces gens-là se disputer un peu plus longtemps. Bises

Catherine a dit…

Martin-Lothar, bonne idée pour le céleri branches, que j'adore. Ça m'énerve de ne pas y avoir pensé, d'habitude, j'en mets partout. La cuisson prolongée est délicate et à surveillée attentivement. Il n'y a quasiment pas de liquide et avec le miel ça attacherait rapidemment.
Bises

Anonyme a dit…

Lapin compris, y en a pas trop par ici, il faut chercher chez des individus...

Forcément, j'ai pô de chance, viandesquement.

Cela ne vous empêche pas, les soeurs, de faire recette, et j'en suis très contente !

:-)

Catherine a dit…

Joyce, vous vivez sur une ferme ! Vous pouvez en élever quelques uns, c'est très facile ! Une cage, de l'herbe et hop, à la casserole !

joye a dit…

Je ne m'appelle pas Joyce.

:-(

Catherine a dit…

Pardoooon, faute de frappe ? Lapsus ?
Pas si mal de prendre le nom d'un grand écrivain !

joye a dit…

Pour moi, trauma d'enfant, la maîtresse à la maternelle m'a dit que je ne savais même pas mon prénom, j'ai pleuré toute la journée. Le lendemain, c'est la maîtresse qui avait appris mon prénom. Entre les deux évènements, j'imagine qu'il y a eu un gentil petit coup de fil...

;-)

Kris a dit…

Je confirme Joye, les lapins sont très facile à éléver, en plus c'est adorable (de lapin). Venez sur mon blog.

Kris a dit…

Je m'excuse Joye mais j'oublie que vous n'êtes pas française et donc vous ne comprenez peu être pas toujours mes jeux de mots foireux.

Quand je dis "adorables de lapin", les "rables de lapin" sont la partie charnue qui se situe entre les cotes et les cuisses.

Et dernièrement, quand je vous avait dit "j'aimerais rencontrer une fille de joye", chez nous les "filles de joie" sont des beatch...

Anonyme a dit…

Oui la cuisson lente est bien la plus délicate (et la plus parfaite aussi) et je suis d'accords que par ces temps où nous ne l'avons plus trop, (Quoique...) il faut choisir entre l'alchimie et le quotidien (qui n'est pas trop mal non plus, somme toute) Bises